jeudi 28 janvier 2010
Un Cerbère en mode alternatif
L’issue du procès Clearstream et les élections régionales sont l’occasion d’assister à la naissance d’un Cerbère dont l’ambition sera de bloquer à Nicolas Sarkozy et au Parti Socialiste l’accès à la fonction suprême en 2012.
Dominique de Villepin, Ségolène Royal et François Bayrou incarnent les 3 têtes de cet animal mythologique.
Ils joueront, dans les prochaines semaines, leurs survies politiques et ils pourront mesurer leurs capacités à peser entre une droite Sarkoziste et un PS cimenté par la peur d'un nouvel échec.
L’ancien chef du gouvernement est le premier à sortir de son épreuve, mais l'issue indolore de l’affaire Clearstream ne calmera-t-elle pas sa rancœur ?
Ségolène Royal et François Bayrou entrent à leur tour dans l’arène à l’occasion des régionales.
Le 21 mars prochain, ils seront fixés sur leurs avenirs : la première aura besoin d’un plébiscite pour sortir de l’indifférence dans laquelle elle s’enfonce. Le second devra obtenir des résultats significatifs et homogènes géographiquement pour crédibiliser son parti.
Même dans l’hypothèse où il parviendrait à se reprendre, enchaîné par sa posture de contestation perpétuelle et par son incapacité à fédérer autour d'un projet commun, le trio risque fort de ne résister ni à Psyché ni à Orphée.
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mardi 26 janvier 2010
Coupe de France
Lundi 25 janvier, TF1 servait en « Prime Time » une originale rencontre de Coupe de France.
Une équipe de 11 amateurs, motivés mais sans génie, affrontaient un mastodonte, rodé aux joutes internationales.
L’Elysée FC jouait à l’extérieur mais ce handicap était compensé par un arbitrage largement en sa faveur. Pierre Le Ménahès, jusqu’alors le joueur local le plus incisif, fut expulsé sans ménagement pour son jeu un peu sec.
L’issue de la confrontation ne faisait guère de doute et, à l’exception de quelques menues frayeurs, l’équipe visiteuse s’en sortit sans heurt.
Cette rencontre distrayante mais trop inégale pour être intéressante ne sera malheureusement pas suivie d’un 2ème tour qui aurait opposé le vainqueur au Modem Athlétique ou à l’Olympique de Solferino.
Il s’agissait bien, en définitive, d’un match amical sans aucun enjeu.
« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire »…
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