jeudi 13 août 2009

"The lesser of two evils"


La Russie et l’Iran représentent respectivement 29 % et 16 % des réserves mondiales de gaz naturel.
La richesse de leurs sols n’est pas le seul point commun entre ces deux nations.
Elles affichent, toutes deux, un goût très modéré pour la liberté de la presse et pour l’expression de toute forme d’opposition. Elles s’assurent la domination de leur région respective par l’utilisation de la force de façon directe (Georgie, Tchétchénie…) ou par l’intervention de groupes affiliés (Hezbollah au Liban…).
En revanche, ce que la Russie et l’Iran ne partagent pas, c’est leur traitement par la communauté internationale et les relations commerciales qui en découlent.
Au-delà du fait que cela ne peut que renforcer l’Iran dans l’idée que posséder l’arme nucléaire lui permettra de s’affranchir de toutes les règles établies par la communauté internationale, l’Europe va au devant de très graves difficultés en négligeant la seule alternative crédible à son fournisseur Russe.
Reprendre les échanges avec l’Iran n’est pas une chose évidente mais faire reposer l’intégralité de notre approvisionnement en gaz sur l’erratique Russie ne l’est pas davantage.
Notre salut énergétique passe par le gaz iranien (et par Tbilissi !).
Plutôt qu’un choix entre deux monstres, ne vaut-il pas mieux se doter des moyens pour les dompter ?

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