mercredi 2 décembre 2009

Les héritiers des bâtisseurs aveuglés par l’éclat de leurs actifs


L’introduction de CFAO à un prix légèrement inférieur aux estimations initiales est loin d’être un désaveu pour François-Henri Pinault.
On peut cependant s’interroger sur l’opportunité de cette cession qui ouvre une période de vente de nombreux actifs du groupe (FNAC, Conforama, Redcats…).
Une fois ces opérations menées à bien, PPR sera une constellation de marques de luxe à l’éclat (et à la valeur ajoutée) incontestable.
Cependant ces cessions d’actifs solides à défaut d’être « sexy » pour sur investir dans un secteur « bling bling » rappellent la transformation de l’empire de Jean-Luc Lagardère suite à sa disparition.
Le luxe (PPR), les médias (Lagardère), les voitures électriques et le Wimax (Bolloré) sont des activités trop pauvres en emplois et des terreaux de développement trop peu crédibles pour assurer que ces groupes contribuent demain à l’économie française comme ils ont pu le faire dans le passé.
A l’heure où le gouvernement s’implique trop dans l’industrie hexagonale (T&D, FSI…), il serait plus que souhaitable que les enfants prodigues du capitalisme français cessent d’être attirés par les paillettes pour reprendre leurs rôles de bergers de l’économie française.

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